La restauration des monuments historiques par la main d'œuvre pénale
Auteur / Autrice : | Bertrand Rivet |
Direction : | Jean-Louis Rives-Lange |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit pénal |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Mots clés
Résumé
La prison, lieu de garde ou lieu d'amendement ? La surpopulation carcérale et l'absence de dotations budgétaires conséquentes ont conduit le législateur à inventer des substituts à l'incarcération (TIG, médiation, amende, etc. …) Sans constituer pour autant une alternative "sérieuse" à l'enfermement. A une époque de difficultés économiques certaines, les monuments historiques sont eux-mêmes dans l'attente d'initiatives collectives ou particulières de restauration ou de sauvetage. Des exemples et des initiatives, individuels et insoupçonnés, permettent de penser que la restauration d'un monument historique peut parfois constituer une alternative intéressante à la prison. Tout en ayant la même fonction de lieu de garde que la prison, elle peut jouer un rôle beaucoup plus bénéfique pour le condamné lui-même, pour la société ensuite, dans des conditions financières beaucoup moins lourdes que l'enfermement classique et pour le plus grand bienfait des monuments historiques. Sans pouvoir généraliser son principe à tous délinquants sans discernement, sans vouloir forcer l'adhésion, elle n'en constitue pas moins une voie nouvelle qui mérite d'être explorée.