Auteur / Autrice : | Bernard Gilson |
Direction : | Jean-François Marquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
La présente étude récapitule et conclut : 1) l'essor de la dialectique moderne et la philosophie du droit ; 2) la révision bergsonienne de la philosophie de l'esprit. Se référant à Descartes et aux postcartésiens, elle porte sur Kant, Fichte, Schelling, Hegel, Bergson. Elle envisage les systèmes historiquement, mais de façon sélective et en les appréciant, ce qui permet d'esquisser un développement de la philosophie dialectique générale et juridique. La substance infinie applique le néant à l'être et crée l'être fini déterminé, puis domine ontologiquement les substances finies. Bergson explique l'esprit et la matière comme la tension et l'extension. La philosophie dialectique peut ainsi repartir. Elle appelle une synthèse entre l'autodétermination individuelle et le processus dialectique général fini. La dialectique constitue et dépasse l'usage régulateur des idées, à la fois abstrait et concret. Les relations entre les personnes rationnelles se développent sur la base de finalités idéales relativement ouvertes. Celles-ci impliquent la tache de leur réalisation, qui transcende l'individu dans le monde extérieur et la signification générale. Il en ca de la sorte en morale et en droit. Kant et Fichte affirment à juste titre le principe du contrat social, que Hegel rejette à tort. Là réside la position du problème, non la solution. Malgré les tendances de l'anti phénoménologie, la progression humaine s'inspire des idées humaines du vrai et du bien, donc de l'unité analogique de l'être divers, sans identifier le fini à l'infini.