Les modérés lyonnais et la Fédération républicaine du Rhône, 1889-1940
Auteur / Autrice : | Mathias Bernard |
Direction : | Jean-Marie Mayeur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Résumé
Les causes de la radicalisation progressive du principal parti de la droite parlementaire sous la Troisième République (la fédération républicaine) peuvent être définies à travers l'étude d'un cas départemental (le Rhône), sur la moyenne durée (de 1889 à 1940). Fondé en 1903, ce parti récupère l'héritage de courants politiques divers, qui se sont parfois affrontes au cours de la décennie antérieure. En son sein, domine le centre : des tendances situées plus à droite sont marginalisées. Il s'ensuit des tensions internes et un décalage croissant entre les élus et les dirigeants, modérés, et les militants, plus radicaux. A partir des années 1920, certains hommes d'appareil exploitent ces frustrations pour transformer partiellement cette organisation libérale en un parti populiste de masse, dont la majorité des membres soutiendra le régime de Vichy.