Contribution à la connaissance du système des banques islamiques
Auteur / Autrice : | CHEIBANI MOHAMED MENNA OULD |
Direction : | Max Peyrard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Malgré la non utilisation du taux d'intérêt (RIBA), la banque islamique (BI) est-elle comme toutes les autres banques ou bien est-elle d'une toute autre nature ? Elle est comme toutes les autres étant donne qu'elle peut jouer les mêmes fonctions d'intermédiation financière, de création monétaire, de transformation des échéances et de prestation de services. Elle est différente des autres PA un habillage juridico-islamique. Elle a créé de nouvelles techniques participatives : la mourabaha et la moucharaka ; et commerciales : la vente mourabaha. Grace à la moudaraba, la BI peut collecter les dépôts des clients à la recherche de rémunération "légitime", sous forme de participation aux bénéfices et aux pertes (PBP) ou taux d'intérêt a posteriori. Les autres produits financiers sont utilisés pour financer l'investissement et le cycle d'exploitation des opérateurs économiques. L'avenir de ce système dépendra de son pouvoir d'adaptation avec son environnement bancaire immédiat ; à savoir la rémunération des lignes de crédit offertes par les correspondants et la rémunération du refinancement des banques centrales.