Thèse soutenue

L'alimentation artificielle de la perche perca fluviatilis en milieux confinés (eau recyclée, cage flottante) : Incidence sur la survie, la croissance et la composition corporelle

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Auteur / Autrice : Lakhdar Tamazouzt
Direction : D Terver
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie des organismes
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Résumé

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Au cours de cette étude sur l'alimentation artificielle de la perche perca fluviatilis élevée en milieu contrôlé, nous avons précisé l'intérêt de ses potentialités zootechniques et mis en évidence que: les larves acceptent une alimentation composée pendant les 15 premiers jours de leur vie avec un taux de survie maximal de 26%. Pendant les 10 jours qui suivent l'éclosion, une distribution des particules alimentaires d'une taille inferieure à 125 m, améliore les taux de croissance et de survie des larves. Ces aliments semblent mieux détectés dans des bassins à parois internes claires et sous un éclairage de 800 lux. Pour les juvéniles préalablement élevés en étang, l'adaptation à leur nouveau milieu est intimement liée à la nature de l'alimentation. Une phase transitoire à base de foie de buf haché double le taux de survie de ces perches par rapport à un passage direct à l'aliment artificiel. Une ration journalière de 2% du poids vif convient pour une bonne croissance des perches (20-22g) élevées à 18-20c en circuit fermé ; elle engendre cependant une élévation du coefficient de variation pondéral, lui-même lie au dimorphisme sexuel. Des taux de rationnement de 4 et 6% n'améliorent ni la croissance, ni la composition corporelle des perches. En cage flottante, une ration de 3% semble plus appropriée. Quoiqu'il en soit, les gains de poids des perches élevées en circuit fermé ou en cages flottantes ne sont pas significativement différents. Chez les perches élevées en cages, l'induction gonadosomatique est essentiellement attribuée à la variation de température. Le déclenchement de la maturité sexuelle provoque une involution des indices hepatosomatiques et modifie la composition corporelle. Les perches élevées en circuit ferme sont plus riches en triglycérides et plus pauvres en phospholipides et en protéines que celles issues des cages.