Thèse soutenue

Relation entre la structure des phosphopeptidomannannes et la floculation chez Kluyveromyces lactis (souches haploïdes)

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Auteur / Autrice : Mariyati Bilang
Direction : Roger Bonaly
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie structurale, moléculaire et cellulaire
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Résumé

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La floculation des levures Kluyveromyces lactis haploïdes: floculante k. 1 5c, non floculante k. 1 5a, faiblement floculante k. 1 6d et très faiblement floculante k. 1 6a fait intervenir des lectines et des phosphopeptidomannannes de la paroi cellulaire. Les phosphopeptidomannannes ont été obtenus par traitement des cellules fraiches par autoclavage dans un tampon citrate pH 7. L’estimation des masses moléculaires des extraits phosphopeptidomannannes obtenus ainsi que leur composition chimique globale ne révèlent aucune corrélation directe avec le degré de floculation des levures étudiées. Cependant, des essais biochimiques utilisant des lectines isolées et des cellules fraiches défloculées indiquent une différence dans ce phénomène de reconnaissance. L’acétolyse des phosphopeptidomannannes cellulaires des quatre levures libéré cinq fractions correspondant a des mono, di, tri, penta et hexasaccharides. L’analyse structurale par 1h rmn de ces oligosaccharides, révèle la présence de mannose, de deux types de mannobioses, deux types de mannotrioses et deux types de mannotétraoses portant des glucosamines. Le phénomène de la floculation chez les levures k. Lactis haploïdes implique les phosphopeptidomannannes en tant que ligands de lectines. Les chaines latérales de ces polymères pariétaux doivent porter des structures alpha-(1,3) pour être reconnus par la lectine