Auteur / Autrice : | Carlos Alberto Etchevarne |
Direction : | Denis Vialou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Henry de Lumley |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Vialou, Jean-Pierre Mohen, Marylène Patou-Mathis, Águeda Vilhena Vialou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Levy Figuti, Marie-Pierre Ledru |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La région nord et nord-ouest de l'état de Bahia appartient au domaine du semi-aride. Climat sec (hautes températures et indice pluviométrique bas), sols pauvres et, par conséquent, couverture végétale xérophile constituent un paysage appelé caatinga. Les conditions limitant l'installation humaine imposées par ce milieu sont atténuées aux abords du fleuve Sao Francisco qui traverse cette région. Les rives du fleuve ont ainsi été le lieu de passage de différents groupes humains, antérieurs à l'arrivée du colonisateur, constituant un véritable corridor migratoire. Les études réalisées montrent que les iles et les plaines inondables, de même que les dunes, les tabuleiros (collines rocheuses), et les abris de piémont proches du fleuve, ont été utilises par les populations précoloniales pour développer des dispositifs adaptatifs propres. Des groupes de chasseurs cueilleurs et d'horticulteurs ont occupé ces différentes unités environnementales, ce qui a été confirme par l'existence de sites archéologiques, avec une industrie lithique basée sur l'utilisation de galets, avec du matériel céramique (associe à la tradition tupiguarani), des gravures avec des figures rectilignes et vulvaires, des sépultures et quelques restes de l'alimentation propre aux groupes de chasseurs cueilleurs (surtout des graines et des os d'animaux de petite taille)