Thèse de doctorat en Physique théorique
Sous la direction de Jean-François Luciani.
Soutenue en 1995
Le président du jury était Michel Blanc.
Le jury était composé de André Brahic, Michel Hénon, Yves Langevin, René Pellat.
Les rapporteurs étaient Michael Ghil, Jacques Laskar.
Dans le but de trouver les propriétés génériques des systèmes planétaires dans le cadre de l'hypothèse de Laplace, on procède à l'étude cinétique et dynamique d'une nébuleuse de particules gravitant autour d'un soleil. Les résultats indiquent que le produit final de l'accrétion est un réseau d'embryons relativement proches les uns des autres et possédant des excentricités et inclinaisons non négligeables. L'état final du système ne dépend pas des conditions initiales (spectre de masse, dispersion des vitesses). On trouve aussi que les embryons finaux ne se forment pas nécessairement aux maxima de densité du nuage. Une telle conclusion remet en cause le scénario de l'emballement d'un planétésimal (détachement et formation rapide d'un gros corps aux dépends du reste de la distribution). L'étude de l'évolution de long terme du réseau d'embryons trouvés montre que ce système est violemment instable sur une échelle de quelques dizaines de millions d'années. Ainsi la séparation finale entre les planètes du système solaire semble relever non pas d'un mécanisme spécifique de l'accrétion planétaire, mais plutot des mouvements séculaires responsables de l'évolution actuelle du système.
Contributions to the study of the planet formation
Pas de résumé disponible.