Thèse de doctorat en Sciences du langage
Sous la direction de Yves Gilli.
Soutenue en 1995
à Besançon .
Le jury était composé de Yves Gilli, Fridrun Rinner, Laurent Masegeta Kashema Bin Muzigwa.
Notre thèse s'inscrit dans le cadre de la communication littéraire. Elle comprend trois grandes parties qui portent respectivement sur une approche méthodologique, un répertoire textuel africain et une lecture monographique de trois romans d'auteurs burkinabè. Dans l'approche méthodologique, nous rappelons un certain nombre de concepts de sémiotique littéraire concernant le texte, l'auteur, le lecteur et le contexte. Les travaux des sémioticiens allemands, entre autres, ont été pour nous une importante source de référence. Dans la deuxième partie, nous proposons un répertoire textuel africain en partant d'un corpus de treize romans d'auteurs burkinabé et de huit romans d'autres auteurs africains. Ce répertoire montre, à travers les particularismes linguistiques, les intertextes et les signifiants socioculturels, certaines formes de relation possibles entre le monde romanesque et celui de notre expérience quotidienne. Mais en même temps, il met en garde contre la dérive interprétative qui consiste à évaluer systématiquement le texte de fiction comme un document scientifique. Dans la troisième partie enfin, selon un schéma à peu près identique et en mettant à profit les points que nous avons abordés dans les deux premières parties, nous procédons a une exploration sémiotique de trois romans très peu connus du public international et pratiquement marginalisés par la critique littéraire.
Pas de résumé disponible.