Thèse soutenue

Les protéines de surface de pseudomonas syringae (sensu lato) : description, variabilité et application taxonomique
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Auteur / Autrice : Laurence Malandrin
Direction : Sabine Castanier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Angers

Résumé

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Pseudomonas syringae est une bactérie phytopathogène qui provoque des dégâts de gravité variable sur une large gamme d'hôtes. Les 57 pathovars qui la subdivisent viennent d'être redistribués en cinq espèces génomiques qu'aucun critère phénotypique ne permet de caractériser. Nous avons étudié les protéines de surface présentes chez ces bactéries et tente d'évaluer leur potentiel taxonomique. Deux sérotypes flagellaires, h1 et h2, identifiables en immunofluorescence et en immunotransfert, sont distingués pour les souches de p. Syringae. H1 et h2 montrent une distribution remarquablement homogène dans les cinq espèces génomiques. Certaines souches de p. Viridiflava et p. Cichorii, appartiennent également à ces deux sérotypes. L'analyse des poids moléculaires des flagellines souligne l'homogénéité des pseudomonas (30 à 35 kda), sauf pour le groupe des p. Fluorescens/putida. L'analyse en sds-page des profils des protéines de l'enveloppe, extraites dans une solution de lic1 a 48c, a permis de mettre en évidence deux protéines, de 60 à 65 kda, chez les souches du pathovar pisi (bactérie pathogène du pois). Elles ne sont pas détectées chez les souches du pathovar syringae (bactérie saprophyte présente sur le pois). Des anticorps polyclonaux et monoclonaux sont produits contre ces deux protéines. Elles ne semblent pas situées au niveau de la membrane externe mais leur localisation exacte reste incertaine. Un protocole d'identification rapide des pseudomonas du pois utilisant ces deux protéines est proposé. L'analyse en sds-page des profils électrophorétiques des protéines de la membrane externe extraites par solubilisation de la membrane interne à l'aide de sarcosyl, révèle l'intérêt de cette méthode pour la taxonomie : similitude des profils de certaines espèces génomiques et discrimination de certains pathovars. En fonction de la présence de certaines protéines dans des conditions particulières de culture, et par comparaison avec les protéines de la membrane externe de p. Aeruginosa, quelques hypothèses sur leur rôle possible sont proposées.