Thèse de doctorat en Lettres
Sous la direction de Bernard Barbier.
Soutenue en 1995
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Retenant les consequences fastes du tourisme, somme toute relatives, les organisations internationales l'ont conseille aux pays en developpement comme catalyseur de developpement, au moment ou ces pays n'etaient pas outilles pour tirer parti de l'exploitation de cette activite dont la mise en oeuvre exige une main-d'oeuvre qualifiee et experimentee. La strategie de developpement de nos pays dans ce secteur aurait du consister en recherche de partenaires pour former le capital humain, choisir les moyens technologiques et financer leur acquisition. Pour n'avoir pas suivi ce schema, l'afrique centrale est aujourd'hui la zone la moins visitee d'afrique. Le tourisme ne constitue l'epine dorsale de l'economie d'aucun de ses pays ; bien que leur potentiel respectif supporte la comparaison avec celui des regions reputees pour leur tourisme. Leur offre n'est pas conforme aux normes du marche. L'etat s'est empare de ce secteur depuis 1960. Si a l'epoque son intervention dans l'economie avait permis de suppleer la carence generalisee de capitaux prives et de matiere grise, elle est aujourd'hui nocive dans la gestion economique du tourisme. S'y ajoute, une opinion erronee sur les exigences de l'activite touristiques, qui debouche sur l'emiettement des initiatives, generateur de concurrence entre les pays qui devraient se completer. Pour y remedier et favoriser la concertation et la cooperation entre nos pays, nous proposons leur integration autour de grands projets de recherche en science touristique, de formation aux metiers du tourisme, d'harmonisation des politiques touristiques.
Tourism and tourist development strategy : the case of cameroon and some central africa countries
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