Thèse de doctorat en Écologie mycologique
Sous la direction de Jean-Jacques Guillaumin.
Soutenue en 1994
à Toulouse 3 .
La cartographie des clones d'armillaire, déterminés par l'incompatibilité somatique, a permis de définir la répartition spatiale des espèces Armillaria gallica, Armillaria cepistipes et Armillaria ostoyae, et de leurs clones, au niveau de quatre peuplements forestiers de montagne formant les maillons d'une chaîne écologique dans laquelle l'importance d'Armillaria ostoyae va croissant: deux hêtraies pures, une hêtraie enrésinée en sapin pectine et un jeune semis de pin sylvestre succédant à un peuplement mixte feuillus-pin. D’autres méthodes de définition des clones ont aussi pu être mises en oeuvre et comparées: l'utilisation des allèles d'incompatibilité sexuelle comme marqueurs génétiques et l'analyse de l'adn nucléaire par RAPD valident l'utilisation de l'incompatibilité somatique en routine. Les allèles d'incompatibilité sexuelle et l'analyse de l'adn mitochondrial apportent des renseignements supplémentaires sur la variabilité génétique et la filiation entre clones, alors que l'analyse des isoenzymes demande à être approfondie. La succession écologique des différentes espèces d'armillaire dans la hêtraie d'altitude enrésinée et la stratégie de colonisation d'Armillaria ostoyae dans une forêt de conifères, où cette espèce peut être pathogène, sont discutées
Populations of Armillaria SPP. In beech forests of the Massif Central (France) : spread of Armillaria ostoyae (romagnesi) Herink
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