Thèse soutenue

La rupture du contrat pour inexécution fautive en droit coréen et français

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Auteur / Autrice : Soon-Koo Myoung
Direction : Jacques Ghestin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Résumé

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L'essentiel de cette étude consiste à découvrir la théorie la mieux adaptée au droit coréen dans le domaine de la résolution du contrat, en établissant surtout sa vraie filiation. Les critiques de la doctrine traditionnelle coréenne frappent d'abord la notion d'inexécution du contrat en tant que faits générateurs de la résolution. L'analyse de différents textes positifs de la loi permet de constater que la conception allemande n'a pas été reçue dans la rédaction du code civil coréen. La notion d'inexécution du droit coréen s'apparente plutôt à la notion générique d'inexécution consacrée dans le code civil français. La différence capitale entre les droits français et coréen réside dans le moment d'intervention du juge. En ce qui concerne la mise en œuvre de la résolution. Là aussi, le droit coréen se distingue du droit allemand, en particulier, quant à l'option ouverte au créancier victime de l'inexécution et au cumul entre la résolution et l'allocation des dommages-intérêts. S'agissant, en outre, de la rétroactivité, une série de textes du code civil coréen permet de proposer qu'en principe la résolution anéantit rétroactivement le rapport contractuel; tout argument impliquant la non-rétroactivité est inadmissible en droit coréen. Tout au contraire du courant traditionnel en droit coréen, son système se sépare du code civil allemand pour se rapprocher du code civil français sur de nombreux points.