Thèse soutenue

Etude évolutive des "Murinae" (rongeurs : mammifères) africains par hybridations ADN/ADN. Comparaisons avec les approches morphologiques et paléontologiques
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Pascale Chevret
Direction : Jean-Jacques Jaeger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géologie et paléontologie
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Montpellier 2

Mots clés

FR

Résumé

FR

L'histoire evolutive des murinae (rodentia: muroidea) commence il y a environ 15 ma avec le genre fossile antemus et montre une tres grande diversification avec deux zones de fort endemisme: l'asie du sud-est et l'afrique. Parmi les genres de murinae actuels, 24 ont ete inclus dans cette etude, ainsi que des genres appartenant a d'autres sous-familles de muridae: dendromurinae, gerbillinae, otomyinae et cricetomyinae. L'approche utilisee est celle des hybridations adn/adn. Les resultats des experiences d'hybridation adn/adn ont ete confrontes aux donnees morphologiques et paleontologiques disponibles, ainsi qu'aux resultats d'autres approches biochimiques et moleculaires. Acomys, uranomys et lophyromys sont exclus des murinae. Les murinae se separent en trois ensembles, l'un contenant en l'etat actuel de nos donnees un seul genre: micromys ; le deuxieme contenant le genre rattus et les genres asiatiques qui lui sont proches ; le dernier contenant mus, apodemus, millardia otomys et tous les murinae africains etudies. Les resultats des hybridations adn/adn indiquent que la radiation des murinae en afrique se serait faite a partir d'au moins trois vagues issues d'asie, arrivees en afrique il y a au moins 5 ma. Celles-ci ont donne naissance respectivement au groupe praomys, au groupe arvicanthis et a nannomys. Cette etude pose le probleme de la definition et/ou du contenu des otomyinae, car otomys est inclus dans les murinae, des dendromurinae, car deomys et steatomys ne sont pas monophyletiques, et des murinae. Au sein des muridae, les murinae sont plus proche des gerbillinae que des cricetomyinae