Thèse soutenue

Jean-baptiste say : ecrits sur la monnaie, la banque et la finance

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Auteur / Autrice : André Tiran
Direction : Jean-Michel Servet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Lyon 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'analyse des ecrits de j. B say sur la monnaie, la banque et la finance impliquait la maitrise du contexte culturel, monetaire et financier de la periode 1767-1832. En deuxieme lieu, il fallait etablir la conception globale des rapports entre individu et societe chez say qui est celle de l'interet eclaire. Enfin, la lecture des ecrits a repose sur un travail biographique approfondi, une prise en compte de la totalite des ecrits et le refus d'une lecture retrospective. Say developpe une conception de la monnaie qui est a l'oppose de toute idee de substance. Sa vision globale du phenomene monetaire englobe sous le concept d'agent de la circulation ma monnaie metallique et les signes monetaires (billets, lettre de change). La seule fonction de la monnaie est pour lui de servir a la circulation des valeurs. Les fonctions d'unite de compte et de reserve de valeur n'existent que dans le domaine de l7economie politique pratique. Sur ce point, son objectif est de limiter au maximum l'emprise de l'etat. Dans sa theorie de la banque. Say part d'une position de free banking pur, pour ensuite evoluer vers un free banking impur. La dette publique est consideree comme totalement improductive et menacant la democratie par les moyens du'elle donne aux gouvernements. Sur le plan technique, son souci est de doter l'economie francaise d'une monnais flexible, sure et stable. Say n'a jamais ete un partisan de la version triviale de la theorie quantitative mais tout au plus un partisan de la version substantielle de cette theorie. La loi des debouches comporte de nombreuses versions qui combinent a la fois une logique de circuit et une logique de marches interdependants. Say lui meme n'a jamais ete un partisan inconditionnel de la loi des marches et ne la considere pas comme son principale apport a la science economique.