Thèse de doctorat en Biologie
Sous la direction de Jean-Jacques Sotto.
Soutenue en 1994
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Study on proliferation and cytotoxicity of tumor-infiltrating t-lymphocytes induced by autologous malignant lymphoma b celles analysis of 85 t cell clones from 9 patients
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Les til-t provenant de 20 lmnh b de type histologique/cytologique varies ont été étudiés et 174 clones t ont été générés dans 9 des cas. 4 groupes prolifératifs ont été identifiés sur la base de prolifération des til-t. Les pourcentages de clones proliférant dans ces 4 groupes sont respectivement de 63%, 70% et 56%, et 10%. Dans les lmnh de forte malignite, 25% (5/20) des clones t prolifèrent sous l'effet des bm alors que dans les lmnh de faible malignite, il y en a 55% (36/65) (p < 0,05). Il en est de même pour leurs capacités de dissémination : dans les lmnh localisés (stades i et ii), 70% (28/40) des clones t prolifèrent au contact des bm, alors que dans les lmnh disséminés (stades iii et iv), 29% (13/45) des clones t ont cette capacité. La différence apparaît encore plus significative (p < 0,01). Ces corrélations ne sont pas observées avec la stimulation par les cellules b normales autologues infectées par le virus epstein barr (b-ebv) ou les cellules b normales allogeniques (bn-allo). La réponse proliférative des clones t vis-à-vis des bm n'est pas corrélée à un phénotype préférentiel des clones t cd4 ou cd8. 46 clones t provenant de 8 ganglions malins ont été testés pour leur capacité cytotoxique contre les bm. Seuls 6 clones t ont exprimé cette propriété. La production de gm-csf, d'inf, de tnf et d'il4 sur 9 clones, et celle d'il2 sur 5 clones ont été détectées sous l'effet des bm. Des clones t sont capables de proliférer et/ou d'exprimer l'ag cd25 au contact des bm, avec une intensité proportionnelle à la quantité de cellules b utilisées. La prolifération et l'expression de l'ag cd25 des cellules t est liée à une structure membranaire des bm. 6 clones t sont incapables de proliférer au contact des b-ebv et des bn-allo, ce qui est très en faveur de l'existence d'un antigène stimulant propre aux bm. En utilisant la méthode des ac bloquants, nous avons démontré que des clones t prolifèrent au contact des bm selon deux mécanismes qui impliquent tous le tcr mais qui se différencient par l'intervention ou non du cmh des bm