Thèse de doctorat en Médecine générale
Sous la direction de Charles Ménager.
Soutenue en 1994
à Bordeaux 2 .
De 1989 à 1993, une étude rétrospective a été réalisée en Nouvelle Calédonie sur 34 suspicions de syphilis congénitale, parmi lesquelles 27 ont été prouvées (24 enfants vivants et 3 morts fœtales et périnatales). Le tableau clinique est souvent polymorphe avec une prédominance des lésions osseuses, de l’hépatosplénomégalie, des lésions cutanées et des signes hématologiques (anémie, thrombopénie). Le diagnostique repose sur les examens cliniques, biologiques, sérologiques et radiologiques, il doit être évoqué devant tout enfant issu d’un socio-économique à risque. Le traitement par Pénicilline G permet la guérison de l’enfant s’il est entrepris dès le début de la maladie. L’éradication de la syphilis congénitale ainsi que des autres maladies sexuellement transmissibles passe par un renforcement de la prévention : dépistage généralisé à toute la population, répété durant la grossesse et au moment de l’accouchement.
Pas de résumé disponible.