Thèse de doctorat en Aménagement de l'espace et Urbanisme
Sous la direction de Philippe Mathis.
Soutenue en 1993
à Tours , en partenariat avec Centre d'études supérieures de l'aménagement (Tours) (autre partenaire) .
Cette recherche a pour objet de montrer qu'éthique de l'aménagement passe par la définition de cette discipline et la mise en évidence de ses invariants historiques et conceptuels. Pour cela est d'abord élaborée une définition de l'aménagement autour de quatre notions : espace temps, action collective et non-cloturé. Puis sont étudiés les différents types de réflexions éthiques et déontologiques. Il apparait par la suite, que seule la notion d'espace-temps permet de fonder rationnellement un principe éthique que l'on peut définir comme la diversification des éléments constitutifs de l'espace potentiellement socialement utilisable, c'est à dire l'espace de l'amenagement. C'est une éthique de la permanence de la possibilité d'aménager.
Determining an ethical basis for planning
The thesis aims at showing that a code of ethics for the planning profession implies first a definition of the discipline, secondly a bringing to ligth of its historical and conceptual constants. To that end, a definition has been worked out, centered on four different notions : space, tile, collective action and open-ended developments. There follows a study of the different flows of ethical and deontological considerations. It subsequently appears that the time-space notion aline allows a rational basis for an ethical principle. The latter can be defined by a diversification of the different elements constituting the space potentially usable for social purposes, that is to say the space planners work on. It is an ethic of the never-ending opportunities in the field of planning.