L'inspiration mythologique dans la peinture en France, en Allemagne et en Italie de 1960 à nos jours

The mythological inspiration in the french, german and italian painting from 1960 to nowadays

• Auteur / Autrice : Marie-Joseph Pilette
• Direction : Bruno Foucart
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Art et archéologie
• Date : Inscription en doctorat le ; Soutenance le 01/01/1993
• Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

Mots clés contrôlés

Peinture moderne

Art et mythologie

Résumé

La présence de l'élément mythologique dans la peinture francaise, allemande et italienne depuis les années soixante jusqu'à nos jours pose le problème de son surgissement, de sa nature et de ses significations. L'art des années soixante s'efforce de dissoudre la réalite : dissolution du langage, du temps, de l'espace, de la matière. Les sujets mythologiques sont un nouveau moyen d'évaluation de la notion même de l'art, comme langage tautologique, comme appropriation des matériaux naturels. Durant la decennie soixante-dix, les artistes poursuivent la remise en cause de l'art ; l'acte artistique s'élargit a une stratégie d'adaptation au processus social. L'artiste recupère le mythe comme langage, comme attitude "archéologique" et comme mise en scène de la conscience. Les artistes des années quatre-vingt entament une notion de nonactualite de la peinture. Styles, histoire, mythes ressurgissent. L'utilisation de l'élément mythologique est stratégique: à partir d'une mémoire, l'artiste élabore un pré-voir qui est aussi une garantie pour sa pratique artistique. Il cherche à quel moment l'oeuvre peut redevenir lisible.

The problem we are saced with is the way the existence of mythological item would re-emerge in the french, german and italian painting since the sixties: its nature end its meanings. Art in the sixties strive to dissolve the reality: dissolution of language, of time, of space, of material. The mythological busjects are proposing a new way for interpretation of art as tautological language, as appropriation of natural materials. During the seventies, artists are continuing to call art into question; art is becoming a strategy of adaptation to the social process. Artists are recovering the myth as language, as "archaeological" attitude, as performance of consciousness. Artists in the eighties are broaching a notion of non-actuality of the painting. The use of the mythological item is strategical: from a memory, the artist is elaborating a pre-voir wich is a guarantee for his future artistic practice. His intention: remake the picture legible.