Thèse soutenue

Les citadelles du roi de France sous Charles VII et Louis XI
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Auteur / Autrice : Nicolas Faucherre
Direction : Léon Pressouyre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Art et archéologie
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La fortification élaborée dans le contexte royal français entre 1450 et 1480 évolue rapidement en fonction des nouvelles techniques de siège initiées dans le même milieu : sape, mine explosive, mais surtout brèche au canon, d'abord dans le parapet, puis, après 1490, dans la maçonnerie de l'escarpe. Des formules nouvelles sont initiées dans le milieu royal pour les citadelles construites dans les villes annexées au royaume : embrasure à la française, dont le modèle se fixe dès 1480, tour d'artillerie symbolique, moineau, rampe pour les canons, galerie d'escarpe (contremine), barbacane. Les citadelles monarchiques construites dans les provinces conquises - Bayonne et Bordeaux sous Charles VII, Dijon, Auxonne, Beaune, Arras et Perpignan sous Louis XI - sont toujours greffées à l'intérieur de l'enceinte urbaine préexistante et interceptent une porte antérieure pour se garder la clef des champs. Elles sont souvent construites à l'emplacement de la brèche par où les français avaient pris la ville. Les chantiers de construction sont l'occasion de la rencontre entre canonniers et maçons pour l'élaboration de cette nouvelle fortification. Le maitre des œuvres royaux Vausy de Saint-Martin semble le premier, sous Louis XI, à avoir standardisé les formules de la fortification étatique moderne.