Thèse soutenue

IInfluence d'adjuvants carbochimiques sur le comportement physico-chimique d'un bitume pétrolier

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Auteur / Autrice : Philippe Chambrion
Direction : Pierre Ehrburger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie - Physique
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Mulhouse

Mots clés

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Résumé

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Certains liants routiers destinés aux enduits superficiels sont obtenus par l'association de bitumes pétroliers et de composés carbochimiques. Ces systèmes sont caractérisés par une très grande complexité, tant du point de vue de la nature chimique de leurs constituants que de celui de leurs interactions, et donc, au niveau de leur compatibilité mutuelle. L'influence des fractions paraffiniques a été démontrée sur le comportement du bitume. Elles sont miscibles à une température supérieure de 100°C avec les autres composés présents dont elles se séparent lors d'un refroidissement, rendant ainsi les propriétés physico-chimiques du bitume étroitement dépendantes de son histoire thermique. Des goudrons et goudrons reconstitués ont été étudiés avant et après un traitement à -17°C. Certaines fractions présentes se séparent alors et cristallisent. Les caractéristiques vitreuses (Tg et Ea) de ces systèmes dépendent de la présence de pyridines et/ou de phénols. Il est montré que la présence de pyridines et/ou phénols est responsable de la stabilité des goudrons. Dans tous les cas, le mélange de bitume et de goudron s'accompagne de la formation irréversible d'un floculat. Sa taille et son taux sont abaissés par les phénols, tandis que les bases favorisent sa croissance. La miscibilité du bitume avec les produits carbochimiques a été définie par l'existence d'une phase liquide unique, quelle que soit la température. Il est alors possible de considérer que 20 % de goudron sont compatibles avec le bitume. Lorsque deux phases liquides coexistent, elles sont l'une et l'autre constituées de composés carbochimiques et pétrochimiques. Les plus légers forment une phase dont la fonctionnalité est proche de celle du bitume. Les plus lourds, au contraire, ont un caractère carbochimique plus marqué