Thèse de doctorat en Informatique
Sous la direction de Daniel Kayser.
Soutenue en 1992
à Paris 13 .
L'analyse des constructions coordonnées a toujours constitué un centre d'intérêt aussi bien en linguistique théorique qu'en linguistique computationnelle. Le phénomène de la coordination par "et" est à la fois large et subtil. Une chaîne conjonctionnelle peut apparaître à droite de presque n'importe quel élément d'une chaîne, constituant ou non-constituant mais pas n'importe où. Cela pose à la fois le problème théorique de rendre compte précisément de l'ensemble des constructions autorisées et le problème calculatoire d'analyser ces constructions le plus efficacement possible. Dans cette thèse nous dressons un inventaire des difficultés occasionnées par ces constructions; nous présentons un état de l'art: précisement nous exposons comme différents formalismes syntaxiques, (tg, gpsg, lfg, ccg) abordent ces problèmes. Nous en tirons des conséquences concernant le choix d'un cadre formel adéquat pour la description de la coordination. Nous proposons un critère de coordination base sur le pouvoir constructeur de têtes lexicales. Nous prétendons que ce critère rend compte des phénomènes structurels que sont les coordinations de constituants de même catégorie et des coordinations de plus d'un constituant, et qu'il est pertinent mais insuffisant pour la coordination de catégories différentes et la coordination à trouée qui sont des phénomènes plus sémantiques.
Automatic treatment of coordination bu and
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