Auteur / Autrice : | Jean-Pierre Martin |
Direction : | Marie-Claire Bancquart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Une pratique hétérodoxe de la lecture chez le jeune Michaux, ses rencontres avec le mysticisme chrétien et avec les sciences naturelles, ont préludé aux débuts littéraires (1922-1927), souvent négligés par la critique. Une étude diachronique des premiers textes tente d'en montrer l'importance. Les recueils et les textes épars publiés entre 1927 et 1945 mettent en scène une écriture de soi diversifiée, qui refuse le pathos et la confidence autobiographique, traverse tous les genres, et se veut transcription de l'expérience intérieure. Un autoportrait diffracte se dessine dans les récits, les poèmes et les livres de pérégrination. Dans le même temps, une poétique de l'expatriation et de la dérive cherche une voie originale. Confrontée aux monstres de l'histoire, l'épopée du sujet prend, pendant la guerre d'autres formes. Ma recherche a prêté une attention particulière aux textes rares et non repris, à la correspondance et aux projets avortés.