Thèse soutenue

Dynamique de formation des structures de combustion de la fin du paléolithique au néolithique moyen : approche méthodologique et implications culturelles
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Auteur / Autrice : Julia Wattez
Direction : José Garanger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le propos de ce mémoire était de retracer la dynamique de formation des structures de combustion par l'analyse de leur contexte sédimentaire, afin d'aborder la question de la signification culturelle des activités liées au feu, de la fin du paléolithique au néolithique moyen. La démarche méthodologique adoptée s'appuie sur les concepts interprétatifs et les techniques de détermination de la micromorphologie des sols. La comparaison des caractères sédimentaires de situations archéologiques, ethnographiques et expérimentales a permis d'élaborer la typologie des signatures diagnostiques des mécanismes de combustion et celle des signatures diagnostiques des processus taphonomiques. Les signatures culturelles sont définies par l'arrangement des témoins de combustion. Trois organisations types sont reconnues : les organisations primaires procédant de l'accumulation des produits de combustion formes in situ ; les organisations secondaires résultant de la dispersion des produits de combustion par les piétinements ; les organisations tertiaires résultant de la redistribution par l'homme des produits de combustion hors de leur site de formation. Cette recherche a conduit à la construction d'un modèle qualitatif théorique de la dynamique de formation des structures de combustion, exprime sous forme d'une classification des organisations culturelles selon deux paramètres : le degré de préservation qui conduit à discriminer des facies de combustion sensu stricto, résiduels et relictuels ; l'aspect séquentiel qui permet d'individualiser les facies monophasés, polyphasés et polycycliques.