La transition de phase solide-liquide vue à travers le comportement des inclusions
Auteur / Autrice : | Abdellah Aouaj |
Direction : | Richard Kofman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Nice |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Ostrowsky |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Alain Cheyssac, Alexandra Ten Bosch | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Henry, André Châtelain |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Quand on divise la matière en petites particules, celles-ci possèdent des propriétés physiques (cristallographiques, électriques, optiques, thermodynamiques. . . ) différentes de celles du massif et de l'atome. Suivre en fonction de la température l'évolution du facteur de réflexion, d'une distribution de petites particules métalliques insérées dans une matrice isolante et utiliser la microscopie électronique en mode champ noir sont deux techniques qui permettent d'étudier la transition de phase solide/liquide et de mettre en évidence des effets de taille et des effets précurseurs associes a la surface et à la courbure : la température de fusion est liée à la taille et inférieure à celle du massif ; les températures de fusion et de solidification sont différentes ; la fusion commence par la surface et se propage à l'intérieur ; elle dépend de la courbure de la surface. Un modèle théorique de la fusion, basé sur la minimisation de l’énergie libre, est présenté. Il est en bon accord avec les résultats expérimentaux. Concernant la solidification, il y a un accord entre les mesures de la température limite de solidification faites par les deux techniques. Nous avons remarqué une absence d'un lien entre la température et la taille pouvant être expliquée par l'existence d'une densité d'impuretés dans certaines particules. Les deux processus de nucléation (homogène et hétérogène) sont présents