Thèse soutenue

Variabilité génétique de quelques provenances de teck (tectona grandis l. F. ) et leur aptitude a la multiplication végétative
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Auteur / Autrice : Arti Widowati Soeprijo Kertadikara
Direction : Daniel Prat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Résumé

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Le teck (tectona grandis l. F. ) est un arbre dominant des forets tropicales semi-décidues de l'Asie du sud-est. La qualité de son bois justifie depuis longtemps sa plantation hors de son aire naturelle. Des mesures biométriques réalisées sur de jeunes plants élevés en serre et appartenant à 9 provenances (sept de l'Asie du sud-est et deux introduites en Afrique) montrent une meilleure croissance de la provenance de cote d'ivoire et une nette différenciation de deux provenances indiennes et d'une indonésienne par rapport aux autres. L'analyse sur 14 systèmes enzymatiques (18 locus polymorphes) des mêmes provenances met en évidence une variabilité entre provenances (fst=0,12): les populations indiennes forment un groupe homogène qui se distingue nettement de toutes les autres provenances étudiées (africaines, indonésiennes et thaïlandaises). Les populations montrent toutes un déficit en hétérozygotie (fis=0,18) malgré une forte allogamie (taux d'allofécondation multilocus de 10 descendances d'une provenance indienne: tm=0,98). Seul, la présence de certains allèles du locus gotb a présente des corrélations significatives avec plusieurs caractères biométriques. L'aptitude du teck à la multiplication vegetative (bouturage herbacé, micropropagation in vitro, culture d'apex et induction de bourgeonnement adventif à partir des cals) varie selon les provenances et les individus. La micropropagation a permis la multiplication et l'acclimatation en serre de 83 clones des 147 ortets utilisés. Les taux de multiplication, variables selon les clones, n'ont pas produit de changements dans la structure génétique de la population polyclonale obtenue par rapport à celle de l'ensemble des ortets utilisés. La croissance des clones a révélé une hétérogénéité des clones qui peut être due en partie au mode de multiplication. Des analyses biochimiques réalisées chez trois clones ont montre des écarts entre les valeurs observées chez les ortets et les ramets. Les profils enzymatiques des ramets ont présenté ainsi de nombreuses différences (18%) par rapport à ceux des ortets correspondants, ces différences s'atténuent avec le temps