Thèse de doctorat en Chimie
Sous la direction de Henri Amariglio.
Soutenue en 1992
à Nancy 1 , en partenariat avec Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques (autre partenaire) .
La conversion directe du méthane en des espèces industriellement intéressantes est actuellement l'objet de nombreuses recherches. La plupart d'entre elles utilisent de l'oxygène et présentent donc l'inconvénient de transformer le méthane en dioxyde de carbone. Ce mémoire apporte la démonstration de ce que la chimisorption du méthane sur le ruthénium ou sur le platine, à condition d'être pratiquée dans de bonnes conditions, conduit à l'accumulation superficielle de matière hydrocarbonée appauvrie en hydrogène et dont l'hydrogénation ulterieure fournit des alcanes pouvant contenir jusqu’à huit atomes de carbone. Deux avantages majeurs de cette procédure sont l'absence d'oxygène (et donc de sous-produits d'oxydation) et les faibles températures nécessitées. Le rôle de plusieurs facteurs influant sur cette opération en deux temps, globalement catalytique, est étudie et une analyse thermodynamique est proposée
Direct homologation of methane through chemisorption on ruthenium and platinum and subsequent hydrogenation
Pas de résumé disponible.