Thèse de doctorat en Sciences. Neurophysiologie du traitement de l'information
Sous la direction de Jacques Chanel.
Soutenue en 1992
à Lyon 1 .
Le président du jury était Jacques Chanel.
1. Etat des connaissances: tableau des facteurs semiochimiques connus chez les mammiferes, des entrees chimiosensorielles correspondantes et des modalites de traitement neurophysiologique de ce type d'information olfactive; examen du cas particulier de l'homme; aspects ecoethologiques. 2. Donnees experimentales: presentation de 21 publications portant sur les moyens d'etude, la mise en evidence d'un declencheur olfactif de l'apeurement du rat par son predateur naturel le renard, l'isolement et l'identification de la molecule-kairomone par chromatographie couplee a la spectrometrie de masse et a la rmn, le codage neurophysiologique de ce signal, les reactions comportementales et neurovegetatives qu'il induit chez ce rongeur et l'extension de la souche albinos a l'animal sauvage. 3. Conclusion. L'odeur de feces de renard est bien un signal chimique d'alarme pour le rat wistar. Ce dernier code differemment les odeurs apeurantes et rassurantes. C'est l'appareil trigeminal qui est le detecteur privilegie de cette kairomone. Celle-ci est un corps pur, la trimethylthiazoline. Elle est a soi seule le declencheur de la reaction d'apeurement du rat et de son cri d'alarme. Cette reponse est non apprise. Elle est comparable, compte tenu des modulations situationnelles, chez le sujet isole de souche wistar et dans les groupes de sur-mulots. La trimethylthiazoline parait susceptible de contribuer a la protection des cultures et des recoltes
A kairomonal releaser of alarm and avoidance behaviours: trimethylthiazoline. Chemoethological and neuroethological analyses proposals for crop protection
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