Thèse soutenue

Importance du soufre organique du sol dans la nutrition soufrée du blé (Triticum Aestivum L. )

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Auteur / Autrice :  Suhardi
Direction : Jean-Louis Morel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Résumé

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L'observation récente de carences en S sur céréales dans les sols argilo-calcaires superficiels de l'est de la France nécessite de mieux connaitre les facteurs contrôlant la disponibilité de cet élément pour les plantes afin d'établir les bases d'une fertilisation raisonnée. Des essais de fertilisation soufrée ont été effectues sur blé d'hiver pendant 3 années culturales successives sur différents sites expérimentaux. Ils montrent que la réponse du blé à un apport du S dépend de la quantité de terre fine disponible et de l'état hydrique du sol. Les pertes par lessivage et par les exportations sont plus importantes que les apports par les pluies. L'apparition de carence en soufre est donc liée à un appauvrissement du milieu en cet élément. Les plantes prélevant leur S à partir des ions sulfaté, on a recherché une méthode permettant de déterminer en routine cette fraction. Nous avons retenu le ca(h#2po#4)#2 0,009m qui extrait la totalité des ions sulfaté. Aussi, afin de déterminer le rôle des formes organiques du s, des essais ont été conduits en conditions contrôlées en marquant le s-organique par #3#5s. La minéralisation des formes organiques contribue très fortement à l'alimentation s de la plante. Elle est fonction des activités racinaire et microbienne. Des essais réalises en plein champ confirment l'effet de ces facteurs sur la disponibilité du S pour le blé. En conclusion, la nutrition s du blé dépend en majeure partie des formes organiques du S (s-ester), des propriétés du sol (profondeur, teneur en matière organique, caco#3 limitant la minéralisation), des conditions climatiques (humidité, température) et des apports de S