Identification de la diffusivité phonique du verre par méthode flash de 20°C à 500°C
Auteur / Autrice : | Stéphane André |
Direction : | Alain Degiovanni |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique et énergétique |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'énergétique et de mécanique théorique et appliquée (Nancy) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La méthode flash est étendue à la gamme de températures 20°C-600°C. Appliquée aux milieux semi-transparents (M. S. T. ), et couplé à une étude théorique du transfert combiné conduction/rayonnement, elle permet d'accéder directement à la mesure de la diffusivité phonique des verres. Pour cela, le rôle des conditions aux limites radiatives (noires ou réfléchissantes), de l'épaisseur de l'échantillon, du degré de semi-transparence du matériau (coefficient d'absorption) a été mis en évidence. Une étude expérimentale portant sur cinq verres à teneur en Fe₂O₃ différente, a confirmé les prédictions théoriques établies dans le cas du milieu gris. La prise en compte de la dépendance spectrale du coefficient d'absorption, par un modèle multi-bandes (milieu non-gris), reste sans influence sur la mesure de diffusivité phonique dans les cas indiqués. Nous proposons finalement une nouvelle expression de la conductivité phonique des verres flottés en fonction de la température