Thèse de doctorat en Physique
Sous la direction de Gabriel Faivre.
Soutenue en 1991
à Paris 13 .
Le sélénium liquide cristallise lentement en formant des sphéroïdes. Nous avons trouvé que deux modes de cristallisation sphérolitiques (a et b) coexistent. Nous présentons une étude morphologique des sphérolites, en fonction de leur température de formation, par microscopie optique et électronique. Les sphérolites ont une structure pour l'essentiel à deux niveaux. Le niveau microscopique est occupe par une entité que nous appelons le cristal sphérolitiques. Cette entité est produite par la polygonisation régulière en cours de croissance de cristallites lamellaires facettes. Puis les cristaux sphérolitiques polygonisés subissent un branchement homoepitaxial régulier à grand angle. Un branchement subsidiaire d'angle intermédiaire est aussi présent. Ces branchements engendrent des arrangements géométriques reproductibles de cristaux qui donnent aux sphérolites leur aspect caractéristique au niveau macroscopique. A l'aide de modèles géométriques de branchement, nous interprétons bon nombre des propriétés qualitatives et quantitatives des diverses structures sphérolitiques (a et b, annelées et non-annelées) rencontrées dans le sélénium. Nous montrons que la polygonisation dynamique à l'échelle microscopique gouverne les différents branchements en leur communiquant sa régularité
Study of spherulitic branching in cristallisation of selenium
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