Auteur / Autrice : | Hyangmi Kim |
Direction : | Jacques Noiray |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Etudier la morale baudelairienne, c'est représenter la morale personnelle de Baudelaire à travers ses sentiments, ses idées poétiques et "philosophiques". Baudelaire possède une indomptable volonté de vivre dans l'univers idéal. « Le gout de l'infini », le sentiment spontané de la beauté le poussent à surmonter les sombres circonstances de sa vie ; cet instinct de "passer outre" contient un germe qui peut se transformer en lumière, un facteur de beauté morale. En somme, la substance de la vie chez Baudelaire se traduit par le devoir que doit remplir l'esprit exceptionnel dans le monde quotidien, en d'autres termes par le dévouement pour l'humanité, c'est-à-dire par l'art. L'idée principal de la morale baudelairienne, qui s'exprime par la charité, par la fraternité, n'est pas une morale prêcheuse ni pédante par son ton didactique, mais "une morale inspirée qui se glisse, invisible, dans la matière poétique".