La Firme bancaire : éléments de microéconomie appliqués à la banque

par Dhafer Saïdane

Thèse de doctorat en Sciences économiques

Sous la direction de Christian de Boissieu.

Soutenue en 1991

à Paris 1 .

mots clés

• Sciences économiques
• Économie monétaire et financière
• Banque
• Concurrence bancaire
• Réglementation bancaire
• Coût bancaire
• Nouvelle économie industrielle
• Profit bancaire
• Firme bancaire
• Banques
• Économie monétaire

Résumé

Les banques sont-elles des organisations proches du service public, ou bien s'apparentent-elles à des entreprises soumises à la concurrence ? Le cadre d’analyse que nous avons élaboré pour essayer de répondre à cette interrogation s'appuie sur quatre voies de recherches complémentaires. Celles-ci nous autorisent à considérer la banque comme firme quelconque. Cette démarche révèle cependant la nécessité d'intégrer davantage certaines spécificités inhérentes à l'activité bancaire. Le premier axe de recherches (chapitre I) concerne le comportement de la firme bancaire, sa structure de marche ainsi que quelques aspects règlementaires. L'application de la microéconomie à la banque nous a également permis d'élaborer des fonctions de coûts bancaires (chapitre II). Celles-ci ont constitué notre deuxieme voie de recherches. Cependant les résultats issus de cette analyse sont souvent sources de polémiques pour des raisons méthodologiques et conceptuelles. C'est pourquoi nous avons développé une autre approche permettant l'analyse des rendements d'échelle dans les banques. Celle-ci se fonde sur la fonction de profit (chapitre III). Constatant néanmoins certaines insuffisances, nous avons été amenés à réfléchir sur les perspectives d'une application des enseignements de la nouvelle économie industrielle à la banque, ce qui constitue notre quatrième axe de recherches. Cette initiative a été rendue possible grâce à l'application du concept de pouvoir de marché à la firme bancaire (chapitre IV).

Titre traduit

The banking firm : a microeconomic application

Résumé

We try to give a view in wich bank is considered as a firm producing outputs (services, credits. . . ) With inputs (deposits. . ). This approach has justified the research of economies of scale in banking in france. We used a sample of 114 banks to test costs fonctions in cross section for 1986 and a sample of 147 banks for 1987. We have developped a second approach based on profit fonctions. The empirical results are perceptibly the same. In the last part we developp some concepts issued from the new empirical industrial organization (neio). The application of these concepts at the banking firm open a new perspectives of researchs.