Thèse de doctorat en Astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie
Sous la direction de Daniel Egret.
Soutenue en 1991
à Observatoire de Paris (1667-....) , dans le cadre de École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) , en partenariat avec Centre de données astronomiques (Strasbourg) (laboratoire) .
Le président du jury était Carlos Jaschek.
Le jury était composé de Daniel Egret, James Lequeux, Ana Gómez, Marcel Golay.
Les rapporteurs étaient James Lequeux, Ana Gómez.
Ce travail constitue une nouvelle étude de l'extinction interstellaire au voisinage du Soleil. La première étape a consisté en l'élaboration d'un catalogue d’étoiles dont la photométrie UBV et la classification MK sont suffisamment bien déterminées et cohérentes entre elles. Une sélection rigoureuse a été effectuée dans le but d'éliminer les étoiles mal classées, les binaires, les étoiles déficientes en métaux, les variables et les étoiles chimiquement particulières. La seconde étape a été consacrée à la quantification soignée des biais observationnels et à l'application d'une méthode destinée à s'en affranchir autant que possible. Il apparait qu'établir une cartographie de l'extinction au-delà d'une distance de 1000 pc reste pour l'instant une tentative hasardeuse. La dernière étape de cette étude a conduit à la construction de deux cartographies de l'extinction interstellaire dans le voisinage solaire, jusqu'à environ 200 pc et 1000 pc respectivement. Ces cartographies montrent pour la première fois la matière interstellaire résolue en nuages individuels. En outre, la structure fine des grands complexes de nuages a pu y être mise en évidence. Le soleil apparait, quant à lui, situé dans un couloir vide, oriente vers les longitudes voisines de 245 degrés et de 70 degrés.
Statistical analyses of astronomical catalogues for the study of the visual interstellar extinction
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