Thèse soutenue

Nouvelles observations CCD astrométriques pour l'étude dynamique des satellites des planètes : application au mouvement du satellite Thébé de Jupiter
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Auteur / Autrice : François Colas
Direction : Jean-Eudes Arlot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Observatoire de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....)
Jury : Président / Présidente : Jean Kovalevsky
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Eudes Arlot, François Mignard, Bruno Morando, Bruno Sicardy
Rapporteurs / Rapporteuses : François Mignard, Bruno Morando

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le travail effectué dans cette thèse a consisté à réaliser de nouvelles observations astrométriques des satellites des planètes. Les résultats obtenus ont été appliqués au cas particulièrement délicat du satellite Thébé de Jupiter. Les observations photographiques réalisées depuis près d'un siècle semblent avoir atteint désormais leur limite en précision. Elles sont également incapables de fournir des séries conséquentes d'observations des satellites proches de leur planète-mère, toujours très difficiles à détecter. Pour pallier ces inconvénients, une nouvelle méthode d'observation fondée sur l'utilisation de récepteurs CCD spécifiques et un algorithme de réduction original, ont été mis au point. Des campagnes d'observation de la plupart des systèmes de satellites de planètes ont été effectuées, en particulier des satellites de Mars (dans le cadre de la préparation de la mission PHOBOS) et du satellite Thébé de Jupiter. Le satellite Thébé, en effet, n'avait jamais fait l'objet d'une série suivie d'observations depuis sa découverte par la sonde voyager. Le modèle dynamique élaboré à partir des données recueillies par Voyager s'est donc dégradé très rapidement, rendant même très difficile la détection de Thébé à l'époque actuelle. Une série de près de 1000 observations réparties sur 2 ans a été effectuée et a permis l'ajustement d'un nouveau modèle dynamique, qui a mis en évidence une incertitude de plus de 30 degrés dans l'orbite du précèdent.