Exploration using #3#1p nmr spectroscopy of energy metabolism of human calf muscle

• Auteur / Autrice : Didier Laurent
• Direction : André Rossi
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Biologie
• Date : Soutenance en 1991
• Etablissement(s) : Grenoble 1

Mots clés

Mots clés contrôlés

Spectroscopie de la résonance magnétique nucléaire

Muscles -- Fatigue

Muscles -- Métabolisme

Mots clés libres

Vertebres

Anatomie et physiologie

Capacite oxydative

Ergometre

Flexion plantaire

Metabolisme energetique

Muscle squelettique

Performance

Spectroscopie rmn

Résumé

Un systeme ergometrique a ete construit pour que des sujets puissent realiser un exercice standardise de flexion plantaire a l'interieur d'un aimant supraconducteur. L'interieur de l'exercice standard est augmentee progressivement par paliers d'une duree suffisante pour instaurer une succession d'etats stables metaboliques. La reponse metabolique observee par rmn est presentee sous la forme des relations entre l'intensite de l'exercice et la variation du rapport phosphate inorganique/phosphocreatine (pi/pc) et du ph intracellulaire (phi) mesures a l'etat stable. L'application de cette methodologie a des athletes de differentes specialites a mis en evidence la valeur discriminative de ce test. En outre, l'etude menee sur des skieurs alpins, des skieurs de fond et des sedentaires a montre qu'il existait de bonnes correlations entre la capacite oxydative musculaire de ces sujets et les resultats des tests classiques d'exploration fonctionnelle cardiorespiratoire. Une etude sur les effets de l'echauffement avant l'epreuve d'exercice localise a montre que la valeur du rapport pi/pc mesuree a l'etat stable metabolique, refletait l'inertie de la reponse metabolique aerobie liee aux ajustement vasculaires qui s'operent au debut de l'exercice. Les resultats d'une autre etude couplant l'electromyographie de surface a la spectrometrie rmn, a montre l'existence de correlations significatives entre l'accumulation des protons et du phosphate inorganique sous la forme diprotonee et la baisse d'activite musculaire. Ces deux composantes peuvent donc etre impliquees dans l'apparition de la fatigue musculaire. Les resultats d'etudes sur l'effet de l'entrainement ont tout d'abord montre, chez des athletes entraines a l'effort d'endurance pendant 6 mois, un regroupement des profils vers une meilleure capacite oxydative. A l'oppose, ni l'entrainement localise par electrostimulation du muscle, ni le regime hyperproteique ne semblent modifier la capacite oxydative du muscle. Seule une modification du pouvoir tampon de la cellule semble resulter de l'apport exogene d'acides amines