Thèse de doctorat en Mécanique Appliquée et Matériaux
Sous la direction de Gérard Béranger.
Soutenue en 1991
à Compiègne , dans le cadre de École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) .
S'il est largement admis que la présence de bactéries sulfato-réductrices est susceptible d'aggraver la corrosion aqueuse des aciers, les modalités d'un tel phénomène ne sont pas encore définitivement établies. Notre étude vise à préciser les rôles exacts joues dans la corrosion, par la présence de cellules bactériennes de D. Vulgaris d'une part et par des paramètres chimiques comme la composition du matériau et l'accumulation de sulfures en solution d'autre part. L'emploi de techniques expérimentales relevant aussi bien de la microbiologie que de l'électrochimie ou de l'analyse chimique a permis de souligner l'inter-dépendance existant entre les bactéries et le matériau ainsi que l'importance de la composition de l'acier vis-à-vis de l'adhésion des micro-organismes et de la corrosion généralisée. Les cellules et les sulfures dissous ne semblent pas influencer remarquablement la corrosion généralisée. Cependant, les modifications d'état de surface qu'ils entraînent pourraient être à l’origine de phénomènes de corrosion localisée.
The roles of the micro-organisms and chromium content in the corrosion of iron-chromium steels in the presence of sulfate-reducing bacteria
Pas de résumé disponible.