Réponses ventilatoires chez le plongeur sportif au cours de l'apnée

par Daniel Courteix

Thèse de doctorat en Sciences médicales

Sous la direction de Jean Coudert.

Soutenue en 1991

à Clermont-Ferrand 2 .

mots clés

• Plongée libre
• Ventilation alvéolaire
• Apnée -- Plongeurs sous-marins

Résumé

Les facteurs qui entrainent la rupture de l'apnée sont imparfaitement connus. Cette rupture serait liée a des stimulations d'origines chimiques et mécaniques indépendantes les unes des autres si l'on réfère au modèle actuel le plus fonctionnel, celui propose par Godfrey et Campbell en 1968. L'action de ces stimulations sur l'activité centrale respiratoire n'a été mise en évidence jusqu'à présent qu'indirectement par la mesure du temps d'apnée, paramètre démontre peu pertinent. Dans notre étude qui a porte sur des plongeurs mâles, adultes et expérimentes, l'activité nerveuse respiratoire en fin d'apnée a été appréciée par la mesure de la pression d'occlusion (po. 1) et du débit inspiratoire moyen (vi). La validité de ces deux paramètres a ététestée. Po. 1 et vi sont lies linéairement avec paco#2 et lies de façon exponentielle avec pao#2 en fin d'apnée comme il est classique de l'observer au cours de la ventilation normale. L'évolution de ces paramètres au décours d'une apnée pour une paco#2 donnée et pour un même volume pulmonaire a ete analysee pour des durées d'apnée de 30, 50 et 70 secondes. Les résultats obtenus montrent que les stimulations non chimiques ne sont pas indépendantes des stimulations chimiques et que leur influence est observable a partir d'une paco#2 de 45 mmhg. Celle-ci est d'autant plus importante que la paco#2 est élevée. Une modification du modèle de Godfrey et Campbell est proposée afin de mettre celui-ci en adéquation avec nos resultats

Titre traduit

Ventilatory responses during apnea in divers

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