La charge de l'administration de la preuve civile en droit algérien à la lumière du droit positif français
Auteur / Autrice : | Mostefa Maouene |
Direction : | Henry Blaise |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Francis Kernaleguen, François Collart Dutilleul, Edouard Aubry |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La charge de la preuve incombe aux plaideurs. Ceux-ci doivent alléguer et prouver les faits susceptibles de convaincre le juge du bien-fondé de leurs prétentions respectives. Il s'agit donc d'une obligation de convaincre la partie adverse, qualifiée de fardeau de persuasion ou de la charge primaire, qui se distingue du fardeau de présentation des éléments de preuve ou charge secondaire. Ainsi, le premier soin de la loi et du juge sera-t-il de désigner lequel des plaideurs doit rapporter la preuve de ses allégations. Dans cet esprit, il faut envisager le rôle actif du juge. L'image du juge qui doit rester neutre et passif, en attendant que les plaideurs lui apportent leurs preuves est aujourd'hui dépassé. Ceci découle des doctrines interventionnistes modernes qui accordent une place importante à la mission du juge dans la recherche et l'appréciation des éléments de preuve. De telle sorte que l'établissement de celle-ci est très souvent le résultat d'une collaboration conjointe entre le juge et les parties à la preuve.