Définitions formelle et fonctionnelle de la monnaie : grille de lecture pour les théories monétaires de I. Fisher, de J.M. Keynes et de K. Marx
Auteur / Autrice : | Jong-Gueon You |
Direction : | Suzanne de Brunhoff |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La monnaie est une notion d'emblée ambivalente et donc, doit être définie dans sa double dimension de flux et de stock. La plupart des controverses sur la monnaie tenaient largement à ce sujet. A quelques exceptions près, leurs définitions de la monnaie étaient unidimensionnelles, privilégiant soit l'aspect stock (définition formelle), soit l'aspect flux (définition fonctionnelle). La thèse propose donc une définition bi-dimensionnelle sous forme du tableau ou les deux dimensions définissant la monnaie, forme et fonction, interviennent conjointement. Au lieu de construire un modèle de nature analytique et opératoire, la thèse envisage l'application aux relectures des auteurs dont les théories monétaires gardent certaines traces de l'ambivalence monétaire. C'est le cas de I. Fisher, de J. M. Keynes et de K. Marx. Chez I. Fisher, les deux aspects restent implicites dans sa théorie de cycle et ce, malgré la fécondité de ses intuitions. J. M. Keynes, surtout dans sa notion de "motif de financement", est sans doute le plus avance du point de vue analytique, sans arriver pour autant a une explication convaincante. Enfin, c'est K. Marx avec sa notion de l'équivalent général qui nous semble le plus fructueux du point de vue méthodologique.