Thèse de doctorat en Sciences appliquées
Sous la direction de Claude Quivoron.
Soutenue en 1990
à Paris 6 .
Le systeme chimique modele est fonde sur la reticulation aleatoire de chaines lineaires de polystyrene par du dichloromethylanthracene. Il constitue un support experimental pour confronter les theories (la theorie classique et la percolation) qui decrivent la transition sol-gel. Les differentes etapes de la gelification sont caracterisees par des mesures rheologiques et de diffusion de la lumiere (statique et dynamique). La distance au point de gel est determinee par spectroscopie d'absorption uv-visible. L'etude de la phase sol revele un comportement remarquable qui se manifeste par des lois de puissance pour les variations de grandeurs physicochimiques (comme la masse moleculaire moyenne en poids ou la viscosite intrinseque) en fonction e l'avancement de la reaction. Les mesures d'intensite diffusee et les mesures de viscosite en fonction de la concentration montrent que le comportement des echantillons ramifies differe de facon notable de celui des lineaires. Nous avons donc fait une distinction entre enchevetrement des chaines lineaires et imbrication des chaines ramifiees. La phase gel a ete etudiee a travers des mesures d'elasticite et de coefficient de diffusion cooperatif. La distinction entre les modules elastiques des gels bruts, des gels bruts gonfles et des gels laves a leur equilibre de gonflement, met en evidence l'importance de la concentration en polystyrene precurseur dans le bain de reaction. L'analogie gel-solution semi diluee en bon solvant est respectee lorsqu'il s'agit de gels laves, seches, puis regonfles a leur equilibre de gonflement. Cette analogie est confirmee autant par les mesures rheologiques que par les mesures de diffusion quasi-elastique de la lumiere
Study of a sol-gel transition by rheological and light scattering measurements
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