Thèse soutenue

Influence de l'adsorption sur l'adhésion métallique : cas du système vapeur d'eau-aluminium
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : René Ramboarina
Direction : Jean Lepage
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences
Date : Soutenance en 1990
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

Le but de cette étude est de préciser la corrélation entre l'adhésion métallique et la contamination superficielle. Les résultats anciens de Gilbreath, Buckley et autres sont contradictoires avec les connaissances actuelles en science des surfaces. Il est apparu que la cause essentielle de la dispersion des résultats était l'adsorption de la vapeur d'eau sur la monocouche d'alumine. Ceci nous a conduits à faire une étude plus complète de l'adsorption de la vapeur d'eau sur les métaux à 300k. L'interprétation a été faite selon deux directions voisines. La première considère uniquement l'hydrogène adsorbé, l'oxygène n'intervenant que comme agent de co-ségrégation. Le modèle avance s'apparente au modèle de décohésion par l'hydrogène couramment utilisé. La deuxième voie s'intéresse de plus près à la coadsorption oxygène-hydrogène. Elle met en avant le caractère polaire du radical hydroxyle formé à fort recouvrement et interprète les résultats à l'aide d'un modèle de transfert de charge entre la couche adsorbée et le substrat. Les deux modèles sont sensiblement équivalents. Le premier considère le proton comme un acide de Bronsted, le deuxième considère la couche adsorbée comme une base de Lewis. Les prédictions du modèle sont confrontées aux résultats tirés de la littérature dans des domaines connexes ; fatigue des alliages d'aluminium et des aciers, adhésion de films minces, phénomènes de frottement et usure des non-métaux