Thèse de doctorat en Histoire et civilisations
Sous la direction de Yves Lequin.
Soutenue en 1990
à Paris, EHESS .
Cette these trace un tableau general du developpement de l'organisation et de la lutte des ouvriers et des artisans urbains au chili pendant la periode "pre-syndicale" (1818-1890), tout en abordant certains themes essentiels a une meilleure comprehension du sujet: l'economie urbaine et la facon dont s'y inseraient les secteurs populaires, les conditions de vie et de travail de ces secteurs et les influences politiques et ideologiques d'institutions ou courants de pensee tels que le liberalisme et la francmaconnerie. L'auteur montre l'emergeance d'un mouvement populaire (non exclusivement ouvrier) dont les noyaux les plus importants furent les typographes, les travailleurs portuaires et certains corporations d'artisans (tailleurs, charpentiers, carrossiers, ebenistes, etc. ). L'auteur developpe aussi la these d'une certaine continuite organisationnelle, politique et revendicative du mouvement populaire urbain jusqu'a la fin des annees 1880, continuite representee par deux elements: la demande de "protection pour l'industrie nationale" et la cooperation sous toutes ses formes (avec une nette predominance du mutualisme) comme moyen privilegie d'amelioration de la condition populaire. Une attention particuliere est consacree a l'etude des voies empruntees et des formes d'incorporation des travailleurs aux luttes politiques et aux rapports entre ces engagements politiques et leurs revendicaitons. L'auteur developpe la these de la formation d'un courant de "liberalisme populaire"
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Cette thèse a donné lieu à une publication en 1998 par Dibam, Dirección Bibliotecas, Archivos y Museos à Santiago de Chile et par Ril à et par Centro de investigaciones Diego Barros Arana à
De la "regeneración del pueblo" a la huelga general : génesis y evolución histórica del movimiento popular en Chile (1810-1890)