Thèse de doctorat en Terre, Océan, Espace.Géologie
Sous la direction de Claude Froidevaux.
Soutenue en 1989
à Paris 11 .
Les enregistrements 3 composantes du réseau Geoscope ont été utilisés pour étudier la polarisation d'ondes de cisaillement. Une polarisation elliptique peut être le signe de biréfringence et être interprétée comme une conséquence de la présence d'anisotropie dans le manteau. En effet, une onde polarisée linéairement entrant dans une zone anisotrope se sépare en deux composantes orthogonales voyageant à des vitesses différentes. Des sismogrammes synthétiques ont été calculés pour tester une méthode permettant par rotations et corrélations croisées successives, de retrouver la direction de vitesse rapide et la différence de temps d'arrivée entre les deux composantes. Les ondes SKS sont particulièrement adaptées au problème de l'anisotropie sous une station. De polarisation radiale, elles peuvent révéler une anisotropie existant entre le noyau et la station. Des résultats ont été obtenus pour douze stations du réseau en bon accord avec le contexte géodynamique dans la plupart des cas. Les ondes ScS2 rebondissent deux fois sur le noyau. Elles permettent d'échantillonner des zones éloignées des stations et en particulier la zone sous le point de rebond en surface. Cette méthode a été testée avec succès dans le Pacifique.
Mantle anisotropy deduced from shear-waves splitting
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