Thèse soutenue

Taux de change réels, niveaux d'industrialisation et normes de change

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Auteur / Autrice : Camille Baulant
Direction : Michel Aglietta
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 1989
Etablissement(s) : Paris 10
Jury : Examinateurs / Examinatrices : André Cartapanis, G. Ghymers, Gérard Lafay, Charles-Albert Michalet

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La situation de crise économique des vingt dernières années est caractérisée par d'extrêmes fluctuations des taux de change. L'analyse des taux de change réels (taux de change nominaux déflatés par les taux d'inflation) permet de comprendre cette instabilité. Au niveau théorique, pour déterminer, parmi les théories du commerce international, celle qui explique le mieux les mouvements de change réel, deux théories, dérivées de Ricardo, ont été étudiées. Pour les néo-classiques, le taux de change égalise le pouvoir d'achat des monnaies et les variations du taux de change réel ne sont que temporaires. Pour les néo-rocardiens au contraire, les équilibres de prix sont multiplés et le taux de change réel tendanciel ne peut être défini que par un équilibre global portant sur les flux échanges. Sur la base de ces analyses, on a présenté deux modèles théoriques estimables empiriquement et calcule des indices de taux de change réel à différents niveaux d'analyse : PIB, valeur ajoutée manufacturière. Les régressions effectuées sur les deux modèles montrent les résultats suivants. A long terme, le taux de change réel du PIB s'élève avec le niveau de développement des pays ; à court terme, il est une fonction décroissante du taux de croissance relatif des pays. Le taux de change de la valeur ajoutée manufacturière dépend non seulement du rythme de croissance des économies mais aussi des variables industrielles : qualité de la spécialisation, salaires.