Thèse de doctorat en Sciences économiques
Sous la direction de Michel Beaud.
Soutenue en 1988
à Paris 8 .
Dans les contextes des economies peu articulees ou les paysans sans terres dominent dans la population active, l'emploi agricole est etudie sous l'angle de sa "contribution" et de sa "retribution" dans la croissance. Telles qu'elles sont determinees par les choix technicoeconomiques, les prix relatifs des facteurs et des produits, la fluidite du marche des facteurs, les tailles d'exploitation, les options des politiques economiques. Dans les economies rurales peu articulees les deux pratiques principales de mise en valeur des sols, subsistance ou intensification, ont des contenus en emploi de structures opposees. Les marches correspondants du travail interragissent pour entraver la valorisation du travail : dans les "agricultures duales", la formation de gains optimaux de productivite du travail est inhibee. Cette analyse mise en perspective par les materiaux presentes tout au long d'une "generation" (1960-1990), se reproduit dans les structures comme dans dynamiques de l'emploi productif ; elle contribue a interpreter une situation caracterisee par la coexistence de la croissance de la production, avec la stagnation des revenus et le chomage. Dans la periode la plus recente, les recherches sur le sujet se sont reorientees vers l'identification des conditions determinantes de la resorbtion du chomage dans la croissance de la production agricole.
Contribution and retribution of the agicultural labour during growth the generation of rural development 1960-1990)
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