Thèse de doctorat en Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Sous la direction de Pierre-André Cazenave.
Soutenue en 1989
à Paris 6 .
De nombreux travaux ont ete rapportes qui suggerent un role pathogene des autoanticorps anti-lymphocytes t. Ces autoanticorps ont ete initialement detectes chez des patients atteints de maladies autoimmunes systemiques. Nous avons entrepris l'etude des anticorps anti-lymphocytes t presents chez les souris lupiques nzb, ainsi que dans d'autres modeles autoimmuns murins, tels que les souris diabetiques non obeses (nod), et les souris allo-chimeriques. Lors de cette etude, nous avons montre que les anticorps anti-lymphocytes t presents dans ces trois modeles murins possedent les memes caracteristiques de specificite cellulaire, d'isotype et de reactivite. Nous avons egalement montre que les anticorps antilymphocytes t de diverses origines reconnaissent un nombre limite de molecules exprimees a la surface des thymocytes. Ces proteines sont partiellement differentes selon l'origine des anticorps anti-lymphocytes t etudies. Nous avons ensuite etudie le role pathogene des anticorps anti-lymphocytes t, dans le modele du diabete de type i. L'etude de la segregation genetique des anticorps anti-lymphocytes t et de l'insulite, responsable de l'apparition du diabete, a montre que ces anticorps n'agissent pas directement dans l'attaque autoimmune des ilots de langerhans. Nous avons egalement montre que la presence d'anticorps anti-lymphocytes t n'influence pas l'apparition des anomalies humorales de la souris nod
Natural thymocytotoxic autoantibodies: biochemical characterization of their molecular targets, and determination of their pathogenic role
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