Thèse de doctorat en Sciences de gestion
Sous la direction de Robert Goffin.
Soutenue en 1989
à Paris 1 .
Le dereglement du systeme monetaire international et le premier choc petrolier (1974) ont declenche une crise economique mondiale dont les effets se font ressentir jusqu'a nos jours. Avant 1974, la conjoncture etait tres favorable. Les entreprises de la communaute economique europeenne degageaient des profits, accumulaient des capitaux et autofinancaient la majeure partie de leurs investissements. Les marches monetaire et financier assuraient le financement complementaire a des couts raisonnables. La crise est survenue pour annoncer des ruptures : ralentissement de la croissance, augmentation du chomage et des prix a la consommation. Etant donne la baisse generalisee des profits, la hausse des frais du personnel ne peut se faire qu'au detriment de l'epargne brute et, par consequent, de la capacite d'autofinancement des entreprises communautaires. Malgre une chute importante du niveau d'investissement , les taux d'autofinancement ont tendance a la baisse. Les taux d'endettement augmentent; le court terme devient structurel. Les marches financiers ne jouent plus leur role du fournisseur des ressources financieres stables. L'intervention des pouvoirs publics et des organismes communautaires specialises est necessaire pour assurer un financement adequat des entreprises. . .
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