Thèse de doctorat en Sciences économiques
Sous la direction de Claude Ménard.
Soutenue en 1989
à Paris 1 .
Traditionnellement, en économie, l'idée de flexibilité est identifiée à celle d'ajustement des marches, au sens arlésien. Le propos de cette thèse est d'étudier ce qu'il en est exactement, notamment lorsqu'on se situe dans le modelé idéal, celui de Arrow Debreu, avec un commissaire-priseur faisant jouer sans entraves la "loi de l'offre et de la demande" (tâtonnement). Il est alors établi qu'en règle générale il n'y a aucune raison pour qu'un tel processus converge vers un équilibre arlésien. Compte tenu de ce résultat négatif, certaines hypothèses du modèle sont relâchées, en ce qui concerne les transactions hors équilibre et le mode de fixation des prix, et des conditions de stabilité sont recherchées. Mais alors l'équilibre arlésien devient une possibilité parmi d'autres, infiniment plus nombreuses. Résultat qui n'est pas fondamentalement modifie en introduisant des critères supplémentaires de rationalité (concernant les conjectures). Autrement dit, la flexibilité ne peut être associée à la convergence vers un équilibre arlésien.
Theoretical foundations of the flexibility notion
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