Étude du roman feuilleton : l'écho des feuilletons : 1840-1886
Auteur / Autrice : | Henriette Corne |
Direction : | Jean Emelina |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Lorsqu'Emma et Léon en viennent à échanger des confidences sur leurs goûts littéraires, Homais propose avec force les trésors de sa propre bibliothèque : Voltaire, Rousseau, Delille, Walter Scott, ainsi que "Le final de Rouen" et "L'écho des feuilletons". Comment ne pas s'interroger sur ce périodique qui apparait comme le fin de la culture populaire bourgeoise, dés lors qu'il est lu par l'apothicaire d'Yonville, présenté par ses directeurs comme le recueil le plus riche et le moins cher qu'on ait jamais publié, "L'écho des feuilletons" séduisit mensuellement près de 300 000 abonnés qui le trouvaient moderne, spirituel, moral, esthétique et naturellement, bon marché. 40, avec la monarchie bourgeoise,il continua jusqu'en 1886 à captiver l'attention des foyers, riche de cinquante ans des mouvements d'humeur et de moeurs de la population française dominante : la bourgeoisie. Il ouvre d'abord largement ses colonnes au roman historique, s'embourgeoise un peu plus sous le Second Empire, développant des thèmes aristocrates et mondains, prenant un tour plus engagé après la guerre franco-prussienne et les rtagiques évènements de la Commune.